Du monde à la maison

Bart et Géraldine m’ont prêté leur plume informatique pour vous raconter les quelques jours passés chez eux pendant les vacances de la Toussaint. 

Donc aujourd’hui, “je” sera Marie-Laure, amie Eurinsa qui commence à se targuer de pouvoir être classée dans les potes de longue date.

Pour en revenir au titre : oui, il y a eu du monde chez Bart et Géraldine, car, non contents de débarquer à 5 chez eux, nous avons eu la bonne idée de venir à deux familles de 5 EN MEME TEMPS… Nous étions donc à 15 sous le même toit, accueillis à bras ouverts, des lits préparés et un frigo plein.

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Un grand MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII s’impose. Nous pouvons confirmer à tous les lecteurs que Bart et Géraldine avaient emporté leur sens de l’accueil du Nord avec eux dans le sud de l’Espagne.

Nous avons donc fait la connaissance de la famille de “Tatanne”, la sœur de Géraldine : le courant est facilement et rapidement passé entre adultes réunis par les apéros espagnols. Chez les enfants, les cousins ont pour ainsi dire intégré Romane (3 ans) à la famille, et Simon (8 ans) comme animateur de groupe. Benjamin, notre fils de 10 ans, n’a en fait passé que quelques jours à Mijas, ayant finalement rejoint Alejandro, notre ex-jeune homme au pair, à Jerez de la Frontera, pour 3 jours. A son retour, il avait appris à dire “Gracia_” à l’andalouse, sans prononcer le s final !

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Coup de chapeau à Clémence et Pauline qui sont allées à l’école tous les matins, pendant que les cousins/copains étaient là, et à Bart qui a réussi à travailler dans cette ambiance !

Je ne peux pas raconter le contenu de nos promenades dans son intégralité. 

Certains moments m’ont  marquée et ce sont sûrement les images que je garderai de ces vacances :

• une jolie balade de fin de journée vers le castillo de Fuengirola. Nous avons bifurqué vers la plage et les enfants ont naturellement commencé à creuser le sable. Ils en avaient partout, et le sourire aux lèvres !

• la ville de Malaga, bien plus grande que ce que nous avions imaginé, et qui mériterait qu’on y revienne (ne serait-ce que parce que nous n’avons pas tenté le musée Picasso avec tous nos enfants…). Des tapas à la terrasse del Pimpi, délicieux, avec des jus de fruits frais excellents, et des enfants qui se sont occupés à côté de nous sur la place en rigolant bien.
• Le magnifique village de Mijas Pueblo, avec sa vue sur la mer, et son joli parc aménagé. Nous n’oublierons pas la chute de Simon dans la fontaine ce jour-là !!! trempé de la tête aux pieds. Heureusement le vent et le soleil l’auront vite séché ! 

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• Dans ce village, se tenait ce jour par hasard une espèce de petite fête : les plats de viande et de paella sur la place du village étaient tellement alléchants que nous avons décidé d’y rester. Nous avons cru très fort que nous allions même assister à une démonstration de flamenco. Finalement ce fut une démonstration de la fiabilité approximative des informations en andalousie, et le spectacle n’a jamais eu lieu.

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• La ville de Marbella : ses petites rues, la place des Naranjos où nous avons mangé des churros con chocolate – gras à souhait, délicieux – sur de jolis bancs à l’ombre des orangers, et sa plage où les enfants n’ont pas résisté à mettre les pieds dans l’eau. Les parents sommes restés à les regarder ramasser des gros cailloux avec le soleil qui commençait à descendre. Merci à Bart qui nous a organisé une fausse perte de clés de voitures, pour assurer de l’animation aux copains de passage !

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• La vue depuis le balcon de Europa à Nerja ; si j’ajoute la glace qu’on a mangé là-bas, est-ce que tout le monde pensera que je n’ai retenu que ce qu’on a mangé ?

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• La Cala de Mijas : on s’y est promenés, on a joué dans le sable, on a bu un café en famille sur la plage, Bart et Eric y ont couru, et les mamans avons pris le temps d’un petit déjeuner à l’espagnol après avoir déposé les filles à l’école. On comprend que Bart et Géraldine apprécient le coin !

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• et tous les moments dans la maison ou juste à côté : le tennis pour les courageux, le terrain de jeux pour les enfants, la piscine, le jacuzzi une fois les enfants couchés, le barbecue, le billard, les pyjamasques… sans oublier la vue depuis le salon le matin, une tasse de café à la main.

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De retour en France, j’écris ce texte avec un petit rayon de soleil au-dessus de l’épaule. Pour les mois qui viennent, je raccrocherai ce genre de petit rayon à la lumière du Sud de l’Espagne : une lumière qui réchauffe et qui donne de l’énergie !

Bart, Géraldine, Clémence, Pauline, Camille, profitez bien de cette année et de cette lumière. Encore bravo d’avoir osé, et merci pour l’accueil !

Marie-Laure